La pratique
Qu'est-ce qu'un ostéopathe ?
L'ostéopathe, après diagnostic ostéopathique, effectue des mobilisations et des manipulations, pour la prise en charge des dysfonctions ostéopathiques du corps humain. Ces mobilisations et ces manipulations ont pour but de prévenir ou de remédier aux dysfonctions, en vue de maintenir ou d'améliorer l'état de santé des personnes, à l'exclusion des pathologies organiques qui nécessitent une intervention thérapeutique, médicale, chirurgicale, médicamenteuse ou par agent physique. Pour cette raison, l'ostéopathe est à même de réaliser des tests d'exclusion qui lui permettront d'écarter toute pathologie organique nécessitant un avis et une prise en charge médicale.
Dans sa pratique quotidienne, l'ostéopathe propose une prise en charge ostéopathique globale en lien avec les professionnels de santé dont le médecin traitant.
Pour cela, il utilise trois grands axes : le musculo-squelettique,le viscéral et le crânien qu'il traitera au moyen de techniques structurelles, musculaires, fonctionnelles et fasciales. L'ostéopathe s'adapte à chaque patient en fonction de sa morphologie, de son âge, de son état de santé et de l'intensité de la douleur afin d'individualiser au mieux sa séance.
Déroulement d'une séance : 50 mns environ
Penser à prendre ses examens complémentaires : radio, scanner, IRM...
Pour les bébés : penser à prendre un biberon (d'eau ou de lait) , le doudou, la sucette. Eviter de prendre rendez-vous pendant une période infectieuse ou juste après une vaccination.
1) L'anamnèse : interrogatoire sur l'état de santé du patient pour s'assurer que le motif de consultation du patient entre bien dans le champ d'action de l'ostéopathie.
2) L'observation : de la posture en général, de l'asymétrie du corps, d'un déséquilibre, contractures musculaires...
3) Les tests ostéopathiques : au niveau des articulations, des organes, du crâne...
4) Le traitement : adapté à chaque patient avec des techniques structurelles, fonctionnelles, musculaires...
5) Les conseils : repos, alimentation...
Avant de commencer, l'ostéopathe doit en premier lieu, procéder à un diagnostic d'opportunité ou d'exclusion : démarche de l'ostéopathe qui consiste à identifier les symptômes et signes d'alerte justifiant un avis médical préalable à une prise en charge ostéopathique.
S' il n'y a pas de contre-indications, l'ostéopathe procède au diagnostic fonctionnel ou différentiel : démarche de l'ostéopathe qui consiste à identifier et hiérarchiser les dysfonctions ostéopathiques ainsi que leurs interactions, afin de décider du traitement ostéopathique le mieux adapté à l'amélioration de l'état de santé de la personne.
Après avoir effectué une série de tests, l'ostéopathe va rechercher une ou plusieurs dysfonctions ostéopathiques : altération de la mobilité du système somatique. Elle peut s'accompagner d'une sensibilité douloureuse.
Puis, il pourra procéder au traitement ostéopathique , qui est un ensemble de techniques ostéopathiques adaptées à la personne, en fonction du diagnostic ostéopathique, visant à améliorer l'état de santé de la personne. Le traitement ostéopathique comprend un ensemble de techniques ostéopathiques, qui sont un ensemble de gestes fondés sur des principes ostéopathiques. Parmi les gestes effectués, on retrouve :
La manipulation : c'est une manoeuvre unique, rapide, de faible amplitude, appliquée directement ou indirectement sur une composante du système somatique en dysfonction, afin de restaurer la mobilité, sans dépasser la limite imposée par son anatomie. Appliquée sur une articulation, elle peut s'accompagner d'un bruit de craquement qui n'en constitue pas nécessairement un indice de réussite de la technique.
La mobilisation est un mouvement passif, parfois répétitif, de vitesse et d'amplitude variables, appliqué sur une composante du système somatique en dysfonction.
Les gestes ostéopathiques restent toujours dans le champ physiologique et ne forcent pas les structures. Les techniques manuelles sont toujours adaptées et non traumatisantes. Elles nécessitent un long travail d'apprentissage et une pratique quotidienne pour être appliquées en toute sécurité.
La restauration de la mobilité enclenche les mécanismes d'auto-régulation afin de permettre à l'organisme de retrouver son équilibre, de favoriser son pouvoir d'auto-défense et de retrouver la santé.
Effets secondaires :
Une première séance entraîne souvent une fatigue plus ou moins importante et des courbatures pendant 48 h, mais elles sont généralement de courte durée. Il est d'ailleurs conseillé, durant cette période, d'éviter de faire des efforts intenses. Le repos et l' hydratation sont préconisés.
Combien de séances ?
Une à deux peuvent suffire, espacées d'au moins trois semaines de façon à laisser au corps le temps d'intégrer les nouvelles informations. Cela dépend du patient, de sa pathologie et de son ancienneté. S'il n'y a pas de résultats au bout d'un mois, mieux vaut s'orienter vers un autre thérapeute qui trouvera sans doute un traitement plus adapté.